„La force vient de Son Rhéma“
(de Micha et Jeannine B., CH, 28 et 25 ans)

Vous connaissez certainement aussi ces situations où on est devant une décision importante dans la vie et où on ne sait pas quel est le bon chemin à suivre. Lorsque dans une telle situation on n’est pas seul mais à deux (par exemple en couple), la plupart du temps ce n’est pas plus simple, car souvent il y a deux avis quant au « meilleur » chemin à prendre. Que c’est bon de ne pas être tout seul dans cette situation, mais de savoir que dans chaque situation Dieu a un rhéma (une parole actuelle) !

C’était ainsi pour nous les jours précédant la naissance de notre deuxième enfant. Notre bébé n’était pas pressé et la date prévue était déjà dépassée de huit jours. A l’hôpital les médecins m’ont dit (à moi Jeannine) qu’à partir du dixième jour après la date prévue, l’accouchement devait être provoqué car à partir de cette date le risque de décès du bébé augmentait considérablement. Toute bouleversée et confuse, j’ai quitté l’hôpital, car nous nous étions préparés pour un accouchement normal avec des contractions qui viendraient naturellement (notre premier enfant est né par césarienne). Alors que nous étions sur le chemin du retour, j’ai (Micha) remarqué que ma femme n’était pas bien et je lui ai demandé ce qui l’oppressait. Elle m’a raconté ce qui s’était passé et je lui ai répondu que souvent les médecins exagéraient et que, confiants, nous pouvions encore attendre un peu la venue de notre bébé. Mais l’effet émanant de cette réponse tirait vers le bas comme l’entretien avec les médecins. Pour finir nous étions assis là, tous les deux dans notre voiture et nous étions en désaccord et à terre. Arrivés à la maison, nous nous sommes assis pour réfléchir comment la situation en était arrivée là. Soudain, l’impulsion est montée en moi (Micha) que nous n’avions pas de rhéma pour ce que nous devions faire dans cette situation, mais que nous nous étions seulement appuyés sur des bases humaines pour savoir quel serait le meilleur chemin (provoquer l’accouchement ou attendre).

C’est ainsi que nous avons pris la décision d’aller dans le silence pour recevoir du Seigneur Sa parole actuelle dans cette situation. Ça n’a pas duré longtemps et tous les deux nous avions à nouveau le repos en Jésus. Tous les deux nous avons reçu la même chose (ce qui est toujours le cas avec Dieu J) et nous ressentions une paix commune pour attendre encore avant de provoquer l’accouchement. Nous pouvions à nouveau nous prendre dans les bras et remercier Dieu pour Sa parole actuelle dans cette situation, cette parole qui nous sauve de tous propres chemins et propres décisions.

Un jour plus tard Jeannine a eu des contractions et la discussion avec les médecins n’était plus nécessaire. Nous nous sommes beaucoup réjouis et deux jours plus tard nous pouvions tenir dans nos bras notre fils Jonas Elian. Bien que l’accouchement ait été très long, nous nous sommes constamment sentis portés, parce que nous savions que dans chaque situation ou décision à prendre pendant l’accouchement, le Seigneur avait préparé une parole actuelle. C’est ce que nous avons expérimenté durant tout l’accouchement. A présent c’est à quatre que nous pouvons nous exercer dans les décisions importantes et recevoir Son parler dans chaque situation.

Cordialement,

Micha et Jeannine avec Leonie Zoé et Jonas Elian