Nous avons récemment eu une réunion en ligne très enrichissante. Notre chère Noemi nous a demandé quelle était notre référence en tant que famille. Elle et son mari ont également rédigé un article à ce sujet dans la dernière édition de notre circulaire (N° 184 mai 2025).

Cela m’a beaucoup interpellée, car chez nous aussi, tant de choses ne fonctionnaient plus selon les critères de Dieu. J’étais surmenée par beau­coup de choses et je me suis dit : Oui, c’est probablement normal avec beaucoup d’enfants qu’ils se disputent, qu’il y ait du désordre, ou qu’ils râlent tout le temps, etc.

Nous nous sommes réunis en famille pendant la cale sèche et avons tous réaffirmé : « Nous sommes une famille céleste ! », et tout le monde a signé ☺. Ensuite, nous avons examiné les domaines dans lesquels nous n’étions pas conformes aux normes de Dieu.

Dans leur article, Noemi et Stefan proposaient également une approche très pratique. Je la trouve très utile. Chaque fois que je remarque que ce n’est pas céleste, je dois le dire. Je dis bien « Je dois », car souvent, je ne l’ai pas dit parce que je ne savais pas comment résoudre le problème ou parce que c’était de trop pour moi. Mais une fois que j’ai constaté que ce n’était pas céleste et que j’en ai parlé, alors vient la question cruciale : « Jésus peut-Il le faire en moi ? » → Oui, bien sûr qu’Il le peut ☺. Et si je crois cela dans ce moment « difficile » et que je m’y tiens, alors un miracle se produit !

Bien sûr, la pratique ne se fait jamais attendre ☺. J’ai ainsi vécu une expérience avec ma fille Lilien pendant la cale sèche. Elle m’a aidée à préparer le déjeuner. J’étais une fois de plus complètement dépassée, car j’avais essayé plusieurs fois déjà de lui expliquer quelque chose, mais elle ne comprenait pas. J’étais sur le point de la renvoyer pour pouvoir finir moi-même. Puis je me suis souvenue : « Hé, ce n’est pas céleste, mais Jésus en moi peut le faire. » ☺ C’est peut-être une petite chose, mais cela m’a tellement boostée, car c’est précisément dans ces « petites choses » que je tombe dans l’incrédulité, et alors je n’ai vraiment pas la foi pour les grandes choses. Tu peux lire dans la partie « Journal des jeunes » comment cela s’est finalement terminé ☺.

Lors d’une réunion de famille, une chose m’a malheureusement « fait sortir du courant »[1] Lorsque nous avons terminé la réunion, je ne me sentais plus très en forme. J’avais également mal à la tête. Plus tard, après m’être allongée un moment, j’ai pu à nouveau le reconnaître. « Ce n’était pas du tout céleste. Pourquoi n’en ai-je pas parlé ? Ah, parce que je comp­tais à nouveau sur moi-même, donc je n’avais pas de solution. Mais je n’ai pas besoin de savoir, je dois juste en parler. Jésus, pardonne-moi, je veux à nouveau parler des effets, car TU peux tout faire ! « Et imaginez : mon mal de tête a disparu ! C’est là que j’ai vraiment pris conscience et que tout est devenu si beau. Jésus est bon ! Je n’ai pas besoin de savoir comment faire, je dois compter sur Lui ! Le matin, pendant mon culte personnel j’ai lu exactement ce qu’il fallait, dans Actes 4:12 : « Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. »

Je vous encourage de tout cœur à essayer vous aussi. Fixez-vous les normes de Dieu. Et si vous remarquez que ce n’est pas céleste, croyez que Jésus peut le faire ! Persévérez et cela arrivera !

Je me réjouis déjà de lire votre contribution dans la prochaine circulaire ☺.